Résidents non permanents ------------------------ En 1991 et en 1996, le Recensement de la population a dénombré à la fois les résidents permanents et les résidents non permanents. Les résidents non permanents étaient titulaires d’un permis de séjour pour étudiants ou d’un permis de travail, d’un permis ministériel, ou étaient des demandeurs du statut de réfugié, ainsi que les membres de la famille qui vivaient avec eux au moment du recensement. Avant 1991, seuls les résidents permanents du Canada étaient inclus dans le recensement (exception faite pour 1941). Les résidents non permanents étaient considérés comme des résidents étrangers et n’étaient pas dénombrés. Présentement au Canada, les résidents non permanents forment un segment important de la population, en particulier dans plusieurs régions métropolitaines de recensement. Leur présence peut influer la demande de services gouvernementaux tels que les soins de santé, l’éducation, les programmes d’emploi et la formation linguistique. L’inclusion des résidents non permanents au recensement facilite la comparaison avec les statistiques provinciales et territoriales (mariages, divorces, naissances et décès) qui incluent cette population. En outre, l’inclusion des résidents non permanents permet au Canada de mieux refléter la recommandation de l’ONU, à savoir que les résidents à long terme (personnes demeurant dans un pays pour un an ou plus) soient dénombrés au recensement. Selon le recensement de 1991, il y avait 223 410 résidents non permanents au Canada, ce qui représente un peu moins de 1 % de la population totale. Lors du recensement de 1996, il y avait moins de résidents non permanents au Canada : 166 715 résidents non permanents ou 0,6 % de la population totale en 1996. Le total des chiffres de population, de même que ceux de toutes les variables, sont touchés par ce changement apporté à l’univers du recensement. Les utilisateurs doivent faire preuve d’une très grande prudence lorsqu’ils comparent des données de 1991 ou de 1996 avec celles de recensements antérieurs pour des régions géographiques où la concentration de résidents non permanents est importante. Celles-ci comprennent les principales régions métropolitaines de recensement de l’Ontario, du Québec et de la Colombie-Britannique. Même si tous les efforts possibles ont été déployés pour dénombrer les résidents non permanents, des facteurs tels que les problèmes linguistiques et la réticence à remplir un formulaire du gouvernement ou de comprendre l’utilité de leur participation peuvent avoir influé sur le dénombrement de cette population et s'être traduits par un sous-dénombrement.