Mise en garde pour Statut d’Indien inscrit, identité autochtone --------------------------------------------------------------- et appartenance à une bande indienne. ------------------------------------ Au recensement de 1996, réalisé en mai 1996, environ 488 000 répondants ont déclaré être inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada. Ce chiffre est inférieur d’environ 19 % au chiffre du Registre des Indiens (601 000) de mai 1996 publié par le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien (MAINC). La différence entre le chiffre du recensement et celui du MAINC peut s’expliquer par plusieurs facteurs liés à chacune des sources de données. Pour le recensement de 1996, ces facteurs sont les suivants. - Information manquante découlant du fait que 77 réserves indiennes et établissements indiens ne sont pas inclus dans le chiffre du recensement. Il s’agit des réserves indiennes ou des établissements indiens où le dénombrement n’a pas été autorisé, a été interrompu, a été mené trop tard, ou pour lesquels les données recueillies ont été jugées de qualité insuffisante. Statistique Canada estime que la population de ces réserves et établissements indiens partiellement dénombrés était d’environ 44 000 personnes, en mai 1996. - Le sous-dénombrement de la population des réserves indiennes et des établissements indiens qui ont été dénombrés ainsi que le sous-dénombrement des Indiens inscrits vivant hors des réserves et des établissements indiens. - D’autres facteurs, par exemple l’exclusion du chiffre du recensement des pensionnaires d’un établissement institutionnel et des Indiens inscrits qui étaient aux États-Unis ou outre-mer au moment du recensement, expliquent aussi en partie le fait que le chiffre du recensement soit moins élevé que le chiffre du MAINC. Lorsqu’on utilise les données sur les Indiens inscrits tirées du recensement, il faut tenir compte de la couverture incomplète de la population totale d’Indiens inscrits. De plus, étant donné le lien très étroit qui existe entre le statut d’Indien inscrit et l’appartenance à une bande indienne, il faut également faire preuve de prudence lorsqu’on interprète les données déclarées sur l’appartenance à une bande indienne ou à une première nation. La même mise en garde s’applique, quoique dans une moindre mesure, à l’interprétation des données sur l’identité autochtone pour les Indiens de l’Amérique du Nord. Néanmoins, les données sur le statut d’Indien inscrit, sur l’appartenance à une bande indienne et sur l’identité autochtone, lorsqu’elles sont combinées à d’autres renseignements démographiques et socioéconomiques tirés du recensement, contribuent à dresser un portrait général de la population autochtone dans les diverses régions du Canada.