Guide sur la géographie du recensement et sur les applications

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Introduction

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La  présente  annexe  contient des renseignements  qui  étaient  auparavant

fournis  séparément dans la publication du recensement  de  1991  intitulée

Guide  sur  la  géographie (no 92-310 au catalogue).   Elle  est  conçue  à

l’intention  des  utilisateurs  qui n’ont  pas  l’habitude  d’utiliser  les

données de Statistique Canada dans un contexte géographique.  Par souci  de

simplification, nous n’abordons pas les caractéristiques plus complexes ou,

du  moins, nous en traitons de façon très superficielle.  Le personnel  des

centres  régionaux de consultation de Statistique Canada  sera  heureux  de

répondre aux questions se rapportant à votre cas particulier.



Les  cinq  études de cas décrites dans la présente annexe représentent  des

exemples précis de la façon d’aborder les aspects géographiques de demandes

de données de type courant.  Si les noms et les cas examinés relèvent de la

fiction,  les situations décrites sont très courantes.  Les études  de  cas

sont  simplifiées  et  ne  portent que sur les  aspects  géographiques  des

situations.   Dans  la  plupart des cas, il faut prendre  en  considération

d’autres  facteurs relatifs à la recherche et à l’entreprise dont  nous  ne

traiterons pas ici.



Structure géographique des données du recensement de Statistique Canada

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Une perspective géographique se révèle nécessaire pour répondre à certaines

questions,  notamment  :  que se passe-t-il dans cette  province?  dans  ce

secteur  de marché? dans ce quartier?  La capacité de produire des  données

pour des régions géographiques précises dépend de la façon dont les données

sont recueillies, stockées et extraites.  Si on mesure un événement qui  se

produit  partout  au Canada et qu’on inclut toutes les  personnes,  il  est

possible de produire des données géographiques très détaillées.  Pour cette

raison,  de tous les programmes de données de Statistique Canada, c’est  le

Recensement  de la population et des logements qui fournit les données  les

plus  détaillées sur les petites régions géographiques.  La présente annexe

traite de la géographie du Recensement de la population et des logements de

1996.



Le commencement

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Le   Recensement  de  la  population  et  des  logements  (ci-après  appelé

recensement) permet de recueillir des données sur chaque personne vivant au

Canada en fonction de l’endroit où elle demeure.  L’unité de mesure de base

est  le  logement.   En  d’autres termes, on commence,  dans  le  cadre  du

recensement, par repérer tous les lieux de résidence au Canada.   À  chaque

logement  "privé occupé" correspond un ménage qui comprend une personne  ou

plus.  (Des procédures spéciales ont été mises en oeuvre pour dénombrer les

personnes n’habitant pas dans un logement.)  On attribue à chaque  logement

une  série  d’identificateurs géographiques aux fins des  totalisations  de

données qui seront faites ultérieurement.



Le  premier identificateur géographique attribué découle directement de  la

première  étape de la collecte.  Comme tous les logements sont  repérés  au

cours  d’une  recherche  visuelle dans un secteur  auquel  est  affecté  un

recenseur, on attribue à ce secteur un numéro d’identification géographique

unique et on le délimite de façon précise pour faire en sorte qu’il n’y ait

pas  d’omission  et qu’aucun ménage ne soit dénombré deux fois.   Dans  les

régions  rurales,  ce  " territoire " peut couvrir de  vastes  étendues  de

terres  mais,  dans  les villes, il est habituellement formé  de  plusieurs

îlots.  Comme ce secteur correspond habituellement à la région géographique

dénombrée par un recenseur, il est appelé secteur de dénombrement, que l’on

abrège  SD.  On attribue à chaque logement d’un secteur de dénombrement  le

code  géographique  unique désignant le secteur  de  dénombrement  (ce  qui

facilite la classification des régions géographiques).



Jusqu’en  1971,  on  ne  pouvait obtenir des  données  selon  un  découpage

géographique  plus  détaillé.   Dans  les  grands  centres  urbains,   nous

disposons  maintenant  d’un  système  d’identification  géographique   plus

détaillé   qui   permet  de  présenter  les  données  selon  un   découpage

géographique   plus  fin.   Il  s’agit  du  côté  d’îlot,  qui   correspond

habituellement à un côté de rue situé entre deux intersections consécutives

ou  traits  physiques  importants, comme une voie de  chemin  de  fer,  qui

croisent une rue.  En fait, il s’agit d’une petite rangée de maisons.  Dans

le  cas  d’un grand immeuble d’appartements, on attribue un numéro de  côté

d’îlot distinct si l’immeuble en question constitue un SD entier.  En fait,

un  très grand immeuble d’appartements peut être divisé en plus d’un SD, et

chacun de ces SD aura son propre côté d’îlot.



Les  côtés  d’îlot  dans  les grands centres urbains  et  les  secteurs  de

dénombrement  dans  les plus petits centres urbains  et  dans  les  régions

rurales  représentent  le  niveau de découpage le  plus  détaillé  pour  la

plupart  des  applications  géographiques.  En d’autres  termes,  lorsqu’on

totalise les données du recensement selon des unités géographiques, il faut

soit  inclure, soit exclure tous les ménages compris dans l’unité  de  base

(le  côté  d’îlot ou le SD selon l’endroit).  Le cas C, présenté plus  loin

dans l’annexe, traite de la seule exception à cette règle.



Pour de nombreuses applications, il est plus commode de considérer le SD ou

le  côté  d’îlot comme un point plutôt que comme une petite  superficie  ou

bande  de  terrain.  On détermine donc un point représentatif  situé  à  un

endroit  approprié  du  SD  ou du côté d’îlot.  La  figure  21  montre  des

exemples de points représentatifs de côtés d’îlot.



Les hiérarchies des unités géographiques

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Le  programme du recensement structure la diffusion des données  selon  des

hiérarchies d’unités géographiques.  Comme les unités géographiques ont des

origines  variées, il existe trois hiérarchies géographiques différentes  :

une hiérarchie nationale, dans laquelle l’ensemble des unités géographiques

de  chaque  niveau  couvre la superficie entière du  pays,  une  hiérarchie

métropolitaine   (des   régions  urbaines)  où   chaque   niveau   d’unités

géographiques s’applique uniquement aux centres urbains, et une  hiérarchie

des  codes  postaux  établie pour aider les utilisateurs  qui  veulent  des

données du recensement pour des secteurs définis selon le code postal.  Les

hiérarchies  géographiques comprennent plusieurs niveaux.  Les  régions  de

certains de ces niveaux s’emboîtent complètement dans les régions du niveau

supérieur,  mais  ce  n’est  pas le cas pour les régions  d’autres  niveaux

géographiques.   Le  terme  "s’emboîter" signifie  que  lorsqu’on  regroupe

toutes  les  petites unités qui sont comprises dans une unité plus  grande,

toute  la surface de la région plus grande est couverte et il n’y  a  aucun

chevauchement.  Certains des niveaux géographiques apparaissent  dans  plus

d’une  hiérarchie.   Les hiérarchies ainsi que les relations  qui  existent

entre elles sont illustrées à la figure 20.



Il  importe  de  comprendre les hiérarchies ainsi  que  les  relations  qui

existent  entre  elles  pour  être en mesure  d’extraire  correctement  les

données  dans  les  bases de données du recensement.  Les hiérarchies  sont

indiquées implicitement dans les codes géographiques utilisés pour  obtenir

des  données du recensement, et il faut habituellement utiliser  les  codes

correspondant  à  deux  niveaux  ou plus de la  hiérarchie  pour  s’assurer

d’obtenir les unités géographiques voulues.



La hiérarchie nationale des unités géographiques

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Dans  la hiérarchie nationale, le niveau le plus élevé correspond au Canada

et  le  niveau le plus bas comprend les secteurs de dénombrement (SD).   Le

secteur  de dénombrement est délimité de façon à respecter tous les niveaux

supérieurs  des  hiérarchies et est donc souvent appelé  "unité  de  base".

Entre  ces  deux niveaux géographiques, il y a les provinces et territoires

et de nombreux niveaux infraprovinciaux qui sont décrits plus en détail ci-

après.



Les provinces et territoires peuvent être regroupés en "régions", comme  la

région  de l’Atlantique ou la région des Prairies, bien que, dans la figure

20,  ces  régions  ne constituent pas un niveau distinct de  la  hiérarchie

nationale.   Ces "régions" sont indiquées par le premier des deux  chiffres

du code géographique des provinces et territoires (pour plus de détails, se

reporter à la définition de Province/territoire).



Le  fondement  constitutionnel du recensement repose sur  la  nécessité  de

répartir  la  représentation  électorale fédérale  selon  les  chiffres  de

population.  En conséquence, l’une des unités dans la hiérarchie  nationale

est  la  circonscription électorale fédérale (CÉF) qui correspond au  comté

d’un  député fédéral.  Les limites des secteurs de dénombrement  respectent

les  limites  des  CÉF, et le regroupement des CÉF forme les  provinces  et

territoires  (pour  plus  de  détails,  se  reporter  à  la  définition  de

Circonscription électorale fédérale).



De  nombreuses provinces sont déjà divisées en régions officielles aux fins

des  administrations  régionales  et  locales.   La  plupart  d’entre  nous

connaissons  les  termes comté, district régional, municipalité  régionale,

municipalité, canton et réserve indienne utilisés pour désigner ces régions

administratives infraprovinciales.



Division  de recensement (DR) est le terme général qui désigne les  régions

géographiques  établies  en  vertu de lois provinciales  et  qui  sont  des

régions  intermédiaires  entre la municipalité et  la  province.   Il  peut

s’agir  de  comtés, de districts régionaux, de municipalités régionales  et

d’autres genres de régions créées en vertu de lois provinciales.  Les  lois

provinciales  de  Terre-Neuve,  du  Manitoba,  de  la  Saskatchewan  et  de

l’Alberta  ne  prévoient  pas  la création  de  ces  régions  géographiques

administratives.   C’est  pourquoi les divisions  de  recensement  ont  été

établies par Statistique Canada en collaboration avec ces provinces pour la

diffusion des données statistiques.  Au Territoire du Yukon, la division de

recensement correspond à l’ensemble du territoire (pour plus de détails, se

reporter à la définition de Division de recensement).



Subdivision  de  recensement (SDR) est un terme générique qui  désigne  les

municipalités  (telles  que définies par les lois  provinciales)  ou  leurs

équivalents  (par  exemple,  les  réserves  indiennes,  les  établissements

indiens  et  les territoires non organisés).  À Terre-Neuve,  en  Nouvelle-

Écosse  et en Colombie-Britannique, ce terme désigne également les  régions

géographiques  créées  par Statistique Canada, en  collaboration  avec  les

provinces,  comme équivalents des municipalités aux fins de  diffusion  des

données statistiques (pour plus de détails, se reporter à la définition  de

Subdivision de recensement).



Selon  la  hiérarchie  nationale,  les  subdivisions  de  recensement  sont

regroupées  pour former les divisions de recensement.  Les DR  forment  les

provinces  et territoires.  Deux autres niveaux géographiques sont  définis

dans  la  hiérarchie  nationale  pour faciliter  les  analyses  de  données

spéciales.   Il s’agit de la subdivision de recensement unifiée  (SRU)  qui

est une agrégation spéciale de subdivisions de recensement et qui constitue

un  niveau géographique se situant entre le niveau des SDR et le niveau des

DR.   Dans  les  régions  rurales, la SRU  est  un  groupement  de  petites

municipalités   regroupées  habituellement  au  sein  d’une   plus   grande

municipalité.  Par exemple, un village situé dans un canton est regroupé au

canton  pour  former  une  SRU.  Dans les régions urbaines,  les  SRU  sont

formées  de  groupes contigus de SDR.  Le Recensement de l’agriculture  est

l’un des principaux utilisateurs des SRU.



Les   programmes   de   données   agricoles   utilisent   des   agrégations

infraprovinciales appelées régions agricoles de recensement,  ou  districts

agricoles  dans  les Prairies.  Les régions agricoles de  recensement  sont

constituées  de  groupes  de  divisions  de  recensement  adjacentes.    En

Saskatchewan,  les  régions agricoles de recensement sont  des  groupes  de

subdivisions  de  recensement unifiées adjacentes  qui  ne  respectent  pas

nécessairement  les  limites des divisions de  recensement  (pour  plus  de

détails, se reporter à la définition de Région agricole de recensement).



Un  autre niveau de la hiérarchie nationale est utilisé principalement pour

la  diffusion de données économiques.  Une région économique est constituée

d’un  groupe  de divisions de recensement complètes (sauf dans  le  cas  de

l’Ontario).   L’Île-du-Prince-Édouard et les deux territoires  ne  comptent

qu’une  région économique.  Les régions économiques servent à l’analyse  de

l’activité  économique régionale (pour plus de détails, se  reporter  à  la

définition de Région économique).



Un  nouveau  niveau  de  la  hiérarchie nationale  a  été  établi  pour  le

recensement de 1996 qui ne s’emboîte pas dans les niveaux supérieurs.   Les

localités désignées sont des régions créées par les provinces aux  fins  de

la  prestation de services et de l’adoption d’ententes financières pour des

régions  inframunicipales  qui  sont  souvent  situées  à  l’intérieur   de

territoires  non  organisés.   Le concept de localité  désignée  s’applique

généralement  à  de petites collectivités qui peuvent être  constituées  en

vertu  d’une loi, mais qui ne respectent pas les critères nécessaires  pour

être   considérées   comme  des  municipalités;  il   s’agit   de   régions

"inframunicipales"  ou  non constituées.  Les administrations  provinciales

ont  besoin  de  données  du recensement pour administrer  les  subventions

versées  et/ou les services offerts aux localités désignées.   Avant  1996,

Statistique  Canada facilitait l’extraction de données  du  recensement  en

délimitant  ces  régions  au niveau du secteur de dénombrement  uniquement.

Comme  les  provinces souhaitent de plus en plus obtenir  des  chiffres  de

population  pour les localités désignées, ces dernières ont  été  reconnues

comme nouvelle unité géographique de diffusion pour le recensement de 1996.



Statistique  Canada compte sur les autorités provinciales  pour  déterminer

quelles  sont  les  régions  devant être considérées  comme  des  localités

désignées  et pour fournir une bonne description des limites ou des  cartes

appropriées.   Par  conséquent,  les  régions  reconnues  comme  étant  des

localités  désignées peuvent ne pas représenter toutes les localités  ayant

ce même statut dans la province.



Hiérarchie métropolitaine

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La  plus  grande  partie  du vaste territoire canadien  est  peu  densément

peuplée;  de  plus,  la  proportion de la population  totale  habitant  les

régions urbaines s’accroît à chaque décennie.  En fait, plus de 70 % de  la

population   canadienne   réside   dans  des   centres   urbains   comptant

10  000 habitants ou plus.  Conformément à certaines règles relatives à  la

population et à la densité, tout territoire est soit urbain, soit rural.



Le  développement  économique urbain tend à s’étendre au-delà  des  limites

officielles des municipalités ou même des comtés, que les gens franchissent

quotidiennement pour faire leurs courses ou aller au travail.   C’est  pour

cela  que  Statistique  Canada  a créé des  groupes  de  municipalités,  ou

subdivisions  de recensement, afin d’englober toute la région  se  trouvant

sous l’influence d’un grand centre urbain.  Des lignes directrices précises

sont   suivies   pour  grouper  les  municipalités  qui  sont   étroitement

interreliées  en  raison  du  nombre  de  personnes  travaillant  dans  une

municipalité  et  résidant dans une autre.  Les unités géographiques  ainsi

obtenues sont appelées régions métropolitaines de recensement (RMR) dans le

cas des grands centres urbains (comptant 100 000 habitants ou plus dans  le

noyau urbain selon le dernier recensement) et agglomérations de recensement

(AR)  lorsqu’il  s’agit de centres urbains de plus petite taille  (dont  le

noyau  urbain compte au moins 10 000 habitants mais moins de 100 000, selon

le  dernier recensement).  Au recensement de 1996, il y avait 25 RMR et 112

AR   (pour  plus  de  détails,  se  reporter  à  la  définition  de  Région

métropolitaine de recensement).



À  partir  du  recensement de 1986, on a raffiné davantage  le  concept  de

RMR/AR  afin  de tenir compte des cas où la zone d’influence d’une  RMR  ou

d’une  AR continue de s’étendre jusqu’à des AR voisines.  Lorsque  cela  se

produit,  Statistique  Canada  désigne  ces  composantes  distinctes  comme

régions  métropolitaines de recensement primaires (RMRP) et  agglomérations

de  recensement  primaires  (ARP), dont le regroupement  forme  une  région

métropolitaine  de recensement unifiée ou une agglomération de  recensement

unifiée de plus grande taille.  Ainsi, dans certaines RMR, il peut y  avoir

une  RMRP et au moins une ARP.  Par exemple, la RMR d’Edmonton, en Alberta,

comprend  la RMRP d’Edmonton, l’ARP de Leduc et l’ARP de Spruce Grove.   Il

est  à  noter  que même si la RMR d’Edmonton est unifiée, elle est  appelée

RMR.



Dans les RMR et les AR, le territoire est désigné comme faisant partie d’un

noyau  urbain,  d’une  banlieue urbaine ou  d’une  banlieue  rurale.   Pour

déterminer   ces  désignations  urbaines,  on  applique  certaines   règles

relatives à la population et à la densité.  En dehors des RMR et des AR, le

territoire  est  aussi  désigné comme une région urbaine  selon  les  mêmes

règles.  Le territoire non désigné comme région urbaine est considéré comme

étant rural.



Les utilisateurs ont souvent besoin de données sur des régions plus petites

que  les  municipalités.  Pour répondre à ce besoin, Statistique  Canada  a

créé,  dans  toutes  les  RMR  et les AR (dont  le  noyau  urbain  comptait

50  000  habitants ou plus lors du dernier recensement),  des  secteurs  de

recensement  (SR)  qui  correspondent en gros à des quartiers  comptant  de

2  500  à  8  000  habitants (de préférence environ 4 000).  Leurs  limites

suivent  en  général  des  traits  physiques  permanents,  comme  des  rues

importantes   ou   des  voies  ferrées;  de  plus,  les  SR   correspondent

approximativement  à des régions présentant une certaine  cohésion  sur  le

plan  des  caractéristiques socio-économiques.   Une  des  caractéristiques

particulières  des  SR  est que leurs limites sont généralement  maintenues

identiques d’un recensement à l’autre, pour qu’on puisse les comparer  dans

le  temps.   Il  se  peut  qu’un  SR soit fractionné  dans  le  cadre  d’un

recensement subséquent, mais il est généralement possible d’en reconstituer

facilement   les  limites  pour  qu’elles  correspondent   à   celles   des

recensements antérieurs.  Cette caractéristique fait toutefois en sorte que

les limites des SR ne respectent pas nécessairement les limites des SDR  ou

des  DR.   L’impossibilité d’emboîter les SR dans des régions plus  grandes

est le plus souvent observable lorsque des municipalités voisines modifient

leurs  limites  entre  les recensements.  Les limites  des  SR  ne  doivent

respecter  les  limites  des  SDR  ou des  DR  que  lorsque  ces  dernières

coïncident  avec  les  limites d’une RMR ou d’une AR.   Dans  la  pratique,

toutefois,  il existe peu de cas de SR qui ne s’emboîtent pas  parfaitement

dans une SDR ou une DR.



Les  SR sont considérés depuis longtemps comme les unités géographiques  de

préférence pour l’analyse des quartiers, puisqu’il a toujours été facile de

se  procurer  des  données  pour ces secteurs  (et  pendant  longtemps,  il

s’agissait des seules régions inframunicipales pour lesquelles des  données

étaient diffusées sous une forme rapidement et facilement utilisable).



Système des codes postaux

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Le  système des codes postaux est un système géographique conçu par  Postes

Canada  uniquement pour faciliter la livraison du courrier.   Il  est  fort

différent des systèmes géographiques utilisés par Statistique Canada.



Le  système des codes postaux est un système hiérarchique puisque de petits

secteurs constituent l’unité de base (souvent un côté d’îlot comme  l’unité

utilisée dans les centres urbains) à partir de laquelle sont formés de plus

vastes  territoires.   Le code postal bien connu formé  de  six  caractères

alphanumériques  reflète cette hiérarchie.  Les trois  premiers  caractères

correspondent aux régions de tri d’acheminement (RTA) dont la  taille  dans

les  régions urbaines équivaut à peu près à celle de quatre à six  secteurs

de  recensement.  Les trois derniers caractères correspondent à l’unité  de

distribution locale (UDL) qui, dans les régions urbaines, équivaut  souvent

à   un  côté  d’îlot  (généralement,  un  côté  de  rue  situé  entre  deux

intersections  consécutives).  Chaque RTA englobe un  grand  nombre  d’UDL.

Dans  les  secteurs  desservis par un facteur, des  groupes  d’UDL  forment

l’itinéraire du facteur appelé tournée du facteur (TF), secteur plus  grand

qu’un  SD  mais plus petit qu’un SR.  Contrairement au système géographique

du  recensement  qui demeure inchangé pendant cinq ans,  des  modifications

sont constamment apportées au système géographique postal.



La  plupart  des  limites  des districts postaux  et  des  routes  postales

correspondent  fort  peu  aux  limites  des  régions  établies  en  vue  du

recensement,  même si, dans les régions urbaines, elles sont déterminées  à

partir  de la même unité de base (le côté d’îlot).  En outre, en raison  de

la  complexité  des  procédures de livraison du courrier,  que  l’on  songe

seulement   aux   boîtes  postales,  aux  boîtes  postales   communautaires

("superboîtes"), aux gros expéditeurs de courrier et aux routes rurales, il

est  souvent  difficile  d’établir  des correspondances  exactes  entre  le

système  géographique  postal  et les unités  géographiques  utilisées  par

Statistique Canada et inversement.  Pour aider les utilisateurs du  système

géographique  postal,  Statistique Canada a créé un  fichier  d’appariement

appelé  Fichier de conversion des codes postaux (FCCP).  Le  FCCP  indique,

lorsque c’est possible, dans quel(s) SD est situé chaque code postal  (RTA-

UDL).  Il indique également le ou les points représentatifs pour le secteur

défini  selon  le  code postal, d’après les renseignements  sur  les  côtés

d’îlot ou sur les SD.  Le FCCP facilite l’analyse des données codées  selon

le  code  postal  en  les  combinant aux données codées  selon  le  système

géographique du recensement.  Les utilisateurs doivent prendre note que  le

système  géographique postal et le système géographique du  recensement  ne

peuvent être appariés parfaitement.



Autres systèmes géographiques

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De nombreuses autres façons de structurer le Canada mettent en jeu un cadre

spatial,   par   exemple,  les  subdivisions  selon  les   circonscriptions

téléphoniques,  les zones pédologiques, les zones d’écoute (radiodiffusion)

ou  "empreintes", les secteurs de vote, les circonscriptions  provinciales,

les  quartiers  délimités  aux fins des élections  municipales,  les  zones

climatiques  et les bassins hydrographiques.  Il n’est pas toujours  facile

d’établir des correspondances entre ces systèmes et le système géographique

du  recensement.   Toutefois,  il est toujours  possible  de  compiler  des

estimations  assez  proches à l’aide des données du recensement  du  moment

qu’on  puisse tracer des lignes sur une carte.  La section portant  sur  le

cas C traite de façon plus détaillée ce genre de situation.



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     Nota sur la numérotation et la désignation

  

     Les  principales composantes de la hiérarchie nationale  (SDR,

     DR,   provinces   et   territoires)  se   trouvent   dans   la

     Classification  géographique  type  (CGT).   Il  s’agit   d’un

     système de codage à trois paliers selon lequel on attribue  un

     numéro unique à chaque région incluse dans la classification.

     

     D’autres  systèmes de numérotation sont utilisés pour  les  SD

     (liés  au  code de CÉF et de province ou de territoire),  pour

     les SR (liés au code de AR/RMR), pour les RMR/AR (incluant  le

     code  unique de la province sauf pour la Colombie-Britannique,

     le  Territoire du Yukon et les Territoires du Nord-Ouest  dont

     le  code commence par 9).  Nous offrons, à titre de référence,

     des  manuels  indiquant tous les codes ainsi que l’emplacement

     sur une carte de tous les endroits.

             

     Statistique     Canada    respecte    certaines    conventions

     toponymiques.  La CGT renferme le nom officiel de  toutes  les

     municipalités  reconnues comme unités  administratives.   Pour

     les  unités  géographiques désignées à des  fins  statistiques

     (SD  et  SR), on utilise des caractères numériques.   Dans  le

     cas  de groupements de plusieurs unités géographiques établies

     par  Statistique Canada, comme les RMR et les SRU, le  nom  de

     la  localité  la  plus importante sert à  désigner  la  région

     entière.

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Considérations   principales   relatives   à   l’utilisation   des   unités

géographiques du recensement

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Comme dans tout travail de recherche, il faut toujours prêter attention aux

avertissements  et  aux difficultés qui peuvent survenir lorsqu’on  analyse

des données et leurs éléments géographiques.  Les principaux avertissements

sont énumérés ci-après.





Modifications des limites

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Les  limites géographiques des villes, des cantons, etc., sont "gelées" par

Statistique  Canada  dans  l’année du recensement  (habituellement  le  1er

janvier  de  l’année  du recensement).  En conséquence,  les  totalisations

géographiques   des   données  du  recensement  ne  refléteront   pas   les

modifications des limites mises en vigueur après cette date par  une  ville

ou  un  village.  Par exemple, si une municipalité annexe une  partie  d’un

canton adjacent le 15 mars 1997, les résultats officiels du recensement  de

1996  pour  cette municipalité seront présentés en fonction  des  anciennes

limites (les cartes de référence du recensement indiqueront elles aussi les

anciennes limites) même si les données sont diffusées plus tard, en 1997 ou

en  1998.   Le personnel de Statistique Canada devra effectuer des  calculs

spéciaux  pour être en mesure de présenter les données selon les  nouvelles

limites (voir cas E).



À   l’occasion  de  chaque  recensement,  Statistique  Canada  apporte  des

modifications  aux  limites des unités géographiques dont  la  délimitation

relève  du  Bureau  (comme  les  SD et les RMR).   Ces  modifications  sont

nécessaires pour augmenter l’efficacité des opérations de collecte ou  pour

tenir  compte de la croissance démographique ou de l’évolution des  régions

urbaines.



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     Modifications apportées depuis 1991

  

     Le  nombre  total de RMR en 1996 est demeuré à  25,  soit  le

     même  nombre  qu’en 1991.  Il y a 112 AR en  1996;  il  y  en

     avait  115  en 1991.  Deux nouvelles AR ont été créées,  mais

     trois AR du recensement de 1991 ont été supprimées parce  que

     la  population de leur noyau urbain a baissé sous le  minimum

     requis  de  10 000 habitants.  Deux AR ont été converties  en

     des ARP.

     

     Comme  les  régions  métropolitaines de  recensement  et  les

     agglomérations de recensement sont conçues de sorte  qu’elles

     englobent  toute  la région située dans la  zone  d’influence

     d’une  région  fonctionnelle, sans qu’on  tienne  compte  des

     limites  administratives, leurs limites changent en  fonction

     de  l’expansion  de la région urbaine.  Les données  sur  une

     région  particulière  ne sont donc pas  toujours  comparables

     d’un  recensement à l’autre même si le nom de la  région  n’a

     pas   changé.   De  même,  les  modifications  apportées  aux

     limites  administratives  (comme  des  annexions)  entre  les

     recensements  entraînent des problèmes  sur  le  plan  de  la

     comparabilité  des données.  Les produits de données  publiés

     de  Statistique  Canada renferment des  indications  sur  les

     changements qui se sont produits.

     ==============================================================   





Arrondissement aléatoire et suppression de données sur des régions

------------------------------------------------------------------

Tous  les  produits  du  recensement diffusés font  l’objet  de  procédures

élaborées  en  vue  d’éviter  que des données  statistiques  puissent  être

associées  à  une  personne  identifiable; les données  font  l’objet  d’un

arrondissement   aléatoire  ou  sont  supprimées  pour  certaines   régions

géographiques.



La  méthode  de  l’arrondissement aléatoire consiste à  arrondir  de  façon

aléatoire  (vers  le  haut  ou  vers  le  bas)  tous  les  chiffres   d’une

totalisation,  y  compris  les totaux, à un  multiple  de  cinq,  et,  dans

certains  cas, à un multiple de dix.  Cette méthode est très efficace  pour

prévenir les risques de divulgation directe, de divulgation par recoupement

et  de  divulgation par soustraction, sans augmenter de façon significative

l’erreur des données du recensement.  Toutefois, les chiffres de population

ne  sont pas arrondis puisqu’ils ne fournissent aucun renseignement sur les

caractéristiques de ces segments de population.



La  suppression de données sur des régions consiste à éliminer les  données

relatives  aux  caractéristiques pour les  régions  géographiques  dont  la

population se situe en deçà d’un chiffre donné. Ainsi, les données sur  les

régions dont la population s’élève à moins de 40 personnes sont supprimées.

Toutefois,  si  des données sont diffusées pour des secteurs définis  selon

les  codes  postaux ou selon les régions de tri d’acheminement  (RTA),  les

données  sur  les régions dont la population compte moins de 100  personnes

sont  supprimées.  Si des données contiennent une répartition des  revenus,

ces  régions  dont  la  population  compte  moins  de  250  personnes  sont

supprimées.  Dans tous les cas, les données supprimées sont  incluses  dans

les totaux et totaux partiels aux agrégations supérieures appropriées. Pour

de  plus amples renseignements, se reporter à la publication Le recensement

de 1996 en bref (no 92-352-XPF au catalogue).



Démographie de jour et démographie de nuit

------------------------------------------

Il importe également de prendre en considération l’endroit où l’activité se

produit  par rapport à l’endroit où elle est mesurée.  Par exemple,  si  un

détaillant   veut  des  renseignements  sur  la  nature   du   marché   des

consommateurs dans le district de Portage et Main (en plein centre-ville de

Winnipeg),  il  obtiendrait un tableau fort incomplet s’il n’utilisait  que

les  données du recensement sur le quartier entourant le site en  question.

En  combinant  les  données  sur le domicile  et  celles  totalisées  selon

l’emplacement  du  lieu  de travail, l’analyste peut  obtenir  un  portrait

beaucoup  plus  complet  de  la  région  à  l’étude.   On  utilise  parfois

l’expression "démographie de jour" par opposition à "démographie  de  nuit"

lorsqu’on traite de ce phénomène.  Des détails sur l’emplacement du lieu de

travail  sont  donnés  dans  la section "Déplacement  domicile-travail"  du

dictionnaire.



Régions à vocation touristique et zones de villégiature

-------------------------------------------------------

Les  chiffres  de  population  des régions touristiques  et  des  zones  de

villégiature  (qui  comptent  principalement des  chalets)  sont  un  autre

exemple  de  chiffres  ne tenant compte que des résidents  permanents.   En

effet,  dans  ces  régions, le recensement ne dénombre  que  les  résidents

permanents.  En conséquence, les données démographiques de ces  régions  ne

font état que des résidents qui y vivent toute l’année.



Noms de localité couramment utilisés (mais non officiels)

---------------------------------------------------------

Statistique Canada adopte les noms et limites établis selon la Loi sur  les

municipalités  (ou  son  équivalent)  de  chaque  province  et  territoire.

Souvent  les  noms  et  limites ne sont pas les mêmes  que  ceux  qui  sont

utilisés  traditionnellement ou qui sont utilisés par  certains  organismes

comme  Postes Canada pour certaines régions qui sont considérées comme  des

unités distinctes.  Par exemple, certains secteurs de la communauté urbaine

de  Toronto  tels  que  Don  Mills, Willowdale et  Mimico  n’existent  plus

officiellement en tant que municipalités, et, par conséquent, on ne  publie

plus  de  données du recensement sur ces localités comme on le ferait  pour

des subdivisions de recensement.



De  même, dans de nombreuses régions rurales, certaines localités  ne  sont

pas  des  municipalités  reconnues  par  l’administration  provinciale   ou

territoriale.   Toutefois, de nombreuses personnes utilisent  encore  leurs

noms  dans  leur  adresse postale.  Statistique Canada a traditionnellement

publié  une liste de ces localités dans les régions rurales sous le nom  de

"localités non constituées" ainsi que leurs chiffres de population de base.

Ces  listes ne sont pas disponibles comme produits normalisés en 1996.   On

peut  obtenir des données démographiques plus détaillées pour ces  régions,

en  agrégeant des données sur les SD, comme il est décrit dans certains des

cas présentés plus loin dans l’annexe.



Il faut suivre certaines directives générales lorsqu’on utilise des données

présentées selon les régions géographiques.



1.  Prenez  soin  de  ne pas compter des données deux fois  lorsque  vous

    agrégez  des unités géographiques de divers types.  Par exemple, si  vous

    agrégez des RMR et des DR (comtés) d’une même province, assurez-vous qu’il

    n’y a pas de chevauchement géographique.  Il est impossible de compter deux

    fois  certains chiffres lorsqu’on agrège des unités géographiques du même

    type  (sauf dans le cas où l’on combine les données de RMRP et de  ARP  à

    celles de RMR ou d’AR entières).

  

2.  N’oubliez pas que de nombreuses régions géographiques portent un  nom

    identique ou fort semblable.  Par exemple, en Ontario, une ville, un comté,

    une  AR  et une région urbaine portent le nom de Peterborough.  Dans  les

    produits de Statistique Canada, où on mentionne le nom de localité, le type

    de localité dont il s’agit et la province où elle se situe sont également

    indiqués.

  

3.  Prenez  note  que  certaines  régions géographiques  chevauchent  les

    limites  d’autres  unités  géographiques normalisées  comme  les  limites

    provinciales.  La RMR d’Ottawa - Hull, par exemple, chevauche  la  limite

    entre l’Ontario et le Québec.  Ainsi, si vous voulez calculer la proportion

    de la population de l’Ontario vivant dans les RMR, vous ne pouvez prendre

    en  considération la population totale de la RMR d’Ottawa - Hull dans vos

    calculs mais seulement les personnes vivant dans la partie de la RMR située

    en Ontario.

  

    En  outre,  deux  municipalités sont situées à  cheval  sur  une  frontière

    provinciale  : Flin Flon et Lloydminster.  Toutefois, on a  attribué  aux

    parties  situées dans chacune des provinces un code de la  Classification

    géographique  type unique.  En conséquence, il faut agréger  les  données

    sur les deux parties pour obtenir la population totale.

  

4.  Lorsque vous utilisez des données de divers programmes statistiques de

    Statistique Canada ou des données tirées d’autres sources, vérifiez si les

    définitions géographiques sont les mêmes, même si les données portent sur

    la  même période.  L’Enquête sur la population active, par exemple,  peut

    utiliser les délimitations des RMR des recensements précédents.

  

5.  Dans  certains  cas  spéciaux, un SD peut comprendre  une  population

    relativement nombreuse mais seulement un ménage et un logement.  Il s’agit

    d’un  "SD  collectif"  qui  correspond généralement  à  un  établissement

    institutionnel comme une maison de retraite, un établissement pour malades

    chroniques ou une prison.  Il faut prendre soin de s’assurer que  les  SD

    collectifs sont indiqués lorsqu’on utilise des données du recensement qui

    englobent ces secteurs.

  

6.  Les utilisateurs doivent prendre note du niveau de détail géographique

    des  données  lorsqu’ils  obtiennent des données  pour  des  régions  non

    normalisées.   Les  distributeurs secondaires autorisés (voir  l’encadré)

    offrent un certain nombre de produits et de services obtenus en totalisant

    des données sur les SD arrondies de façon aléatoire.  Par ailleurs, seul le

    personnel de Statistique Canada a accès à la gamme complète des données du

    recensement selon les côtés d’îlot et aux données non arrondies et n’ayant

    pas  fait l’objet de suppressions.  Ainsi, si vous avez besoin de données

    sur des régions non normalisées qui divisent de nombreux SD urbains et dont

    la  taille  équivaut environ à celle d’un ou de deux SD, une  demande  de

    totalisation  spéciale  adressée  à  Statistique  Canada  vous  permettra

    probablement d’obtenir des données beaucoup plus exactes que  celles  que

    vous fournirait un distributeur secondaire parce que Statistique Canada a

    accès  à  des  données  non  arrondies qui n’ont  fait  l’objet  d’aucune

    suppression.   Toutefois, ce problème s’atténue à mesure  qu’augmente  le

    nombre de secteurs de dénombrement agrégés.

  

        ============================================================           

        Le rôle des distributeurs secondaires

  

        Statistique  Canada passe des contrats de  licence  avec  un

        certain nombre d’organismes en vue de la distribution  d’une

        variété  de  données du recensement de 1996, y  compris  des

        renseignements  sur  la géographie.   Il  s’agit  d’une  des

        composantes importantes du programme de commercialisation et

        de  diffusion des données du recensement de 1996.  De  fait,

        seuls  les distributeurs autorisés peuvent redistribuer  les

        données du recensement puisque toutes les données (y compris

        les  fichiers  des  limites) sont achetées pour  utilisation

        finale,  sauf autorisation contraire de Statistique  Canada.

        Vous  pouvez  obtenir sur demande la liste des distributeurs

        secondaires   autorisés  auprès  du   centre   régional   de

        consultation de Statistique Canada le plus près.

        ============================================================   



Endroits vides?

---------------

Un  certain  nombre de SD, de côtés d’îlot, de SR et de SDR  n’ont  pas  de

population.  Cela découle de la répartition de la population et du fait que

plusieurs  secteurs  comme  les aéroports, les  parcs  industriels  et  les

régions  éloignées ne sont pas peuplés.  Pour diverses raisons, les régions

sans  population  ont des limites établies même si elles  ne  comptent  pas

d’habitants.  Les unités géographiques "vides" peuvent parfois  causer  des

surprises  lorsque  des "trous" apparaissent dans les parties  ombrées  des

cartes dessinées par ordinateur.



Cas A : Délimitation de territoires de vente nationaux et locaux

----------------------------------------------------------------

John  Cooper vient d’être nommé premier directeur national des ventes  dans

une entreprise qui veut lancer sur le marché canadien une nouvelle gamme de

pièces  d’automobile  qui  seront  vendues  par  un  important  réseau   de

représentants  internes sur le terrain chargés de  visiter  les  points  de

vente.  Entre autres tâches, il doit établir les zones de responsabilité de

ses  directeurs  régionaux  et  les aider à  délimiter  les  districts  des

gestionnaires  régionaux et les territoires de vente des représentants  sur

le terrain.



Comme  l’entreprise pour laquelle John travaille entend réaliser des études

de marché et évaluer l’efficacité mesurée en termes de ventes en suivant de

près  l’évolution des parts de marché, il doit veiller à ce que les limites

des  territoires correspondent à celles des secteurs pour lesquels  il  est

facile  d’obtenir  rapidement, de diverses sources, des renseignements  sur

les  marchés.   De  plus, comme le régime de rémunération offert  est  fort

intéressant, il veut s’assurer que les territoires sont délimités de  façon

claire  et  équitable.  L’entreprise a établi un système de  territoires  à

trois  paliers  :  les  grandes régions (sous  la  direction  du  directeur

régional  des  ventes), les districts de vente (gérés par un directeur  des

ventes)  et  les territoires de vente individuels (pour chaque représentant

sur le terrain).



Division du Canada en grandes régions de vente

----------------------------------------------

Se  fondant  sur  l’expérience acquise aux États-Unis,  John  décide  qu’il

faudra  environ six directeurs régionaux pour s’occuper d’un marché  de  la

taille   du   Canada.    Aux   États-Unis,   son   entreprise   déterminait

habituellement les territoires des directeurs régionaux selon  les  limites

des  États.   John  décide  donc d’utiliser les limites  provinciales  pour

délimiter les grandes régions au Canada.



Le premier problème que John rencontre tient au fait que l’Ontario comprend

environ le tiers de la population canadienne, ce qui veut dire qu’il faudra

probablement  diviser cette province en deux régions; et  il  est  possible

qu’il  faille aussi diviser le Québec en deux régions.  Comme il ne connaît

pas  bien  le territoire du Canada, il demande à son assistant "de  trouver

les  documents  qu’il lui faut pour décider comment diviser les  deux  plus

grandes provinces".



À l’aide des cartes routières provinciales qui indiquent où se trouvent les

villes  principales,  l’assistant  de  John  décide  de  diviser  les  deux

provinces  en  deux  parties par une ligne nord-sud.   De  plus,  étant  de

Toronto,  il  décide de fractionner l’Ontario en utilisant comme  ligne  de

démarcation la rue Yonge qui, comme il sait, fait partie de la route 11 qui

s’étend jusqu’au nord de l’Ontario.  Il répond ainsi à une exigence de  son

patron selon laquelle il fallait choisir une limite qui serait claire  pour

tout le monde.



John  doit  alors  compiler des données de profils de base  pour  les  deux

régions de l’Ontario.  Pour obtenir les renseignements nécessaires,  il  se

rend  au  centre régional de consultation de Statistique Canada à  Toronto.

Sur  place,  il  se  rend  compte  que les  limites  qu’il  a  choisies  ne

correspondent pas aux limites utilisées par Statistique Canada et certaines

autres  sources  de  données comme les compendiums et les  almanachs.   Ces

documents font surtout état des limites des comtés et des municipalités (DR

et  SDR).   Il se trouve que la route 11, ou rue Yonge, traverse  un  grand

nombre  de  ces  DR et SDR.  Pour obtenir des réponses à ses questions,  il

s’adresse  alors à l’agent de diffusion des données qui lui explique  qu’il

peut  utiliser les limites qu’il a choisies pour demander des totalisations

personnalisées pour les régions qu’il a délimitées, ou encore, délimiter  à

nouveau les territoires (voir l’exemple  ci-après qui illustre ce dilemme).



John  se  rend  compte  qu’il ne sera pas facile  ni  commode  de  toujours

demander  des totalisations personnalisées.  Il décide donc de repenser  le

fractionnement  initial de la province.  Il avait  remarqué  plus  tôt  des

indications  territoriales sur la carte routière et se demande ce  qu’elles

représentent.   Comme  la  légende de la carte  indique  qu’il  s’agit  des

limites des comtés (DR), il demande si Statistique Canada produit aussi des

cartes  de  ces  comtés.  L’agent de diffusion des données  lui  montre  un

exemplaire   des  Cartes  de  référence  -  Divisions  de  recensement   et

subdivisions de recensement (no 12-572-XPB au catalogue).  John  achète  un

exemplaire  de  la série de cartes pour l’Ontario et consulte  ensuite  les

chiffres  de population des comtés, qu’il inscrit sur la carte.   Il  finit

par  trouver  une  façon de diviser la province en  deux  parties  dont  la

population est à peu près égale, façon qui permet en outre de faciliter les

déplacements.



Division des régions en districts de vente

------------------------------------------

Son  prochain  défi sera d’établir des districts de vente à l’intérieur  de

chacune  des grandes régions.  Comme, à la suite de ses recherches,  il  en

connaît un peu plus sur la publication des données, il sait qu’il y  a  des

façons plus efficaces de procéder que de tracer des lignes arbitraires  sur

une carte ou de suivre aveuglément les routes principales.



John  décide  rapidement  d’utiliser les limites établies  par  Statistique

Canada pour délimiter ses districts.  Comme il lui semble logique de  créer

ses  districts  en  fonction du marché, il décide  de  commencer  avec  les

régions  métropolitaines  de recensement (RMR)  et  les  agglomérations  de

recensement (AR) qui sont délimitées par Statistique Canada en fonction  de

la zone d’influence économique des régions urbaines et qui sont formées par

le  regroupement de municipalités.  Toutefois, comme l’ensemble des RMR  et

des  AR ne représente pas toute la superficie de la province, il doit tenir

compte  des  zones  situées  entre  les  marchés  urbains  et  inclure  les

municipalités et divisions de recensement restantes dans des  districts  de

vente.    Les   cartes  des  divisions  et  subdivisions  de   recensement,

mentionnées  précédemment,  sont  fort  utiles  à  cet  égard  puisqu’elles

montrent  les  limites  des  RMR  et  des  AR,  de  même  que  les   autres

municipalités.



Division des districts de vente en territoires individuels de vente

-------------------------------------------------------------------

La  prochaine  étape consiste à diviser les principaux centres  urbains  en

territoires  de  vente  pour  les  représentants  locaux  sur  le  terrain.

Plusieurs options se présentent à John : les secteurs de recensement  (SR),

ses  propres  délimitations ou les régions de tri d’acheminement  (RTA)  du

système  postal.  Puisqu’il n’aurait pas à se servir souvent des listes  de

renseignements sur les clients particuliers dans le cadre de ses activités,

il décide de ne pas tenir compte des RTA pour délimiter les territoires (se

reporter  à l’encadré à la page suivante).  Il peut donc soit utiliser  les

limites établies des SR, soit délimiter ses propres secteurs et demander  à

Statistique  Canada  (ou  à  un distributeur du  recensement  autorisé)  de

compiler  les  données  du  recensement  pour  ces  secteurs.   Il  choisit

d’utiliser  les  SR pour deux raisons d’ordre pratique :  il  s’agit  d’une

solution  moins  coûteuse  et par ailleurs il  pourrait  ainsi  éviter  les

discussions  sur  la façon dont les secteurs sont délimités  en  expliquant

qu’il s’est servi des limites établies par Statistique Canada.



Il existe une série spéciale de publications de profils (appelée couramment

la  série  Profils des SR) qui présente un sommaire d’un large éventail  de

données  du recensement pour chaque RMR et chaque AR subdivisée en secteurs

de  recensement  (seules les AR ayant un noyau urbain  d’au  moins  50  000

habitants  lors d’un recensement antérieur sont subdivisées en secteurs  de

recensement).  Ces publications renferment aussi une carte des secteurs  de

recensement de la RMR ou de l’AR.



Il  existe  en  outre  une  série de cartes  des  secteurs  de  recensement

intitulée  Série  "Cartes  de  référence"  -  Régions  métropolitaines   de

recensement,  agglomérations  de recensement et  secteurs  de  recensement.

John  utilise cette dernière série puisqu’il veut analyser les données  sur

un  certain  nombre de localités.  Ici encore, il inscrit les  chiffres  de

population  directement sur la carte, puis regroupe plusieurs  secteurs  de

recensement pour obtenir des regroupements dont la population est  de  même

taille.    En  pratique,  cette  méthode  peut  s’avérer  très  fastidieuse

lorsqu’il  s’agit de diviser de grandes régions urbaines en territoires  de

vente  locaux.  Une autre solution consisterait à faire appel à une société

de  recherche qui serait en mesure de faire cette répartition à l’aide d’un

système informatique.  De cette façon, on pourrait prendre en considération

un  certain  nombre d’autres facteurs comme le revenu et la  situation  des

particuliers  dans  la  famille.   John  pourrait  également  acquérir   un

progiciel de cartographie qui permettrait de faire la même chose à son lieu

de travail (voir le cas E).  On pourrait additionner les populations des SR

plus facilement en achetant les données de Statistique Canada sur disquette

et  en  les important dans un tableur électronique standard ou en utilisant

le  logiciel  SIG  avec le fichier numérique des limites  des  secteurs  de

recensement ou le fichier numérique cartographique.





     ==================================================================

     Que  faire  si  les secteurs ont déjà été établis sans  qu’on  ait

     tenu  compte  des limites des SR ou d’autres unités  géographiques

     du recensement?  Se reporter au cas C.

     ==================================================================



        =============================================================

        Codes postaux ou géographie du recensement

  

        Pour  la  plupart des organismes, une importante question  se

        pose  lorsqu’il s’agit de délimiter des territoires : faut-il

        utiliser   la   géographie  postale  ou  la   géographie   du

        recensement?  Si les listes d’adresses comme les dossiers  de

        clients représentent les principales sources de renseignements

        et qu’on  prévoit n’utiliser qu’occasionnellement  les données

        du  recensement  avec  ces  autres  sources, il est préférable

        d’utiliser la géographie postale pour délimiter les territoires, 

        plus particulièrement les RTA.  Toutefois, si on ne se sert pas

        de  sources  de    données établies selon le système postal, il 

        est  plus  logique  d’utiliser  la  géographie  du recensement.   

        Il  existe  des   façons  de  convertir  les données présentées  

        selon  un  des  systèmes afin de les adapter à l’autre système, 

        par exemple à   l’aide  du  Fichier  de  conversion  des  codes  

        postaux de Statistique Canada. Toutefois, comme ces conversions  

        ne donnent pas toujours des résultats exacts, il est préférable

        de  choisir  le  système  de base  en  fonction  de  la  plus

        importante  source  de renseignements utilisée  aux  fins  de

        l’analyse.

        ===============================================================

  



Cas B : Évaluation du marché local autour de l’emplacement d’un magasin

-----------------------------------------------------------------------

Une  jeune entrepreneuse, Renée St-Jacques, a obtenu les droits pour ouvrir

une  nouvelle franchise d’un magasin à succursales ayant pour clientèle les

entreprises  à  domicile.   Elle  envisage deux  emplacements  possibles  à

Sherbrooke  et a besoin d’aide pour évaluer le marché autour de  chacun  de

ceux-ci.   Au  siège  social  du  franchiseur,  on  lui  a  donné  quelques

renseignements sur les marchés cibles et les tendances de déplacement types

des  clients.   Compte tenu de son manque d’expérience  dans  la  recherche

d’emplacement pour un magasin de détail, elle décide de se rendre au centre

régional de consultation de Statistique Canada à Montréal pour obtenir  les

données démographiques requises.



Renée  était  disposée  à  apprendre afin de faire elle-même  la  recherche

nécessaire.  En réfléchissant à ce dont elle aurait besoin et en  examinant

certains  des documents fournis par le siège social, elle a constaté  qu’il

lui faudrait déterminer les éléments suivants :



a)   l’étendue de la zone de chalandise d’un magasin.  Il s’agit de la zone

     englobant la région géographique autour du site du magasin, d’où provient

     la plus grande partie de la clientèle compte tenu des voies de transport,

     de l’emplacement des concurrents et de la mesure dans laquelle les clients

     sont disposés à se déplacer sur une certaine distance;

b)   les  caractéristiques  démographiques  de  son  groupe  cible  formé

     d’entreprises à domicile ou d’éventuelles entreprises à domicile (fournies

     par le franchiseur);

c)   le nombre de clients éventuels résidant dans la zone desservie par les

     deux emplacements (à calculer), et si ce nombre atteint le seuil recommandé

     par le franchiseur.

  

Au siège social du franchiseur, on lui a expliqué que la zone de chalandise

normale  pour  son  nouveau magasin s’étend sur quelques kilomètres  compte

tenu des moyens de transport et d’autres facteurs d’ordre physique.  Elle a

acquis  un plan des rues de Sherbrooke et a dessiné en gros les limites  de

la  zone  de  chalandise  en tenant compte de la rivière  et  du  pont  qui

resserraient et étendaient celle-ci.  Elle a ensuite apporté  sa  carte  au

centre régional de consultation de Montréal.



En  discutant avec le personnel du centre régional de consultation, elle  a

vite  appris  que pour délimiter géographiquement les zones  de  chalandise

dans  les  grandes  villes  du Canada, on utilisait  le  plus  souvent  les

secteurs  de  recensement.   Il s’agit d’unités géographiques  statistiques

conçues  pour subdiviser les grandes villes en quartiers et pour lesquelles

on  diffuse  un  grand nombre de données du recensement  qui  peuvent  être

obtenues facilement.



Elle  a  comparé  la carte des secteurs de recensement  pour  la  ville  de

Sherbrooke qu’on lui a montrée avec le plan des rues sur lequel elle  avait

dessiné des limites.  Sans trop de difficultés (voir l’exemple sur la carte

ci-après), elle a été en mesure de déterminer quels secteurs de recensement

correspondaient  le plus étroitement à la région délimitée  sur  son  plan.

Dans  certains  cas,  les limites ne coïncidaient pas  exactement  et  elle

devait  décider  alors  s’il  fallait inclure  ou  exclure  le  secteur  de

recensement  en  question.  Elle a procédé de cette  façon  pour  les  deux

emplacements  et a obtenu ainsi, pour chacun d’eux, une liste des  secteurs

de recensement compris dans les zones de chalandise éventuelles.  Il lui  a

été  facile  ensuite d’obtenir toutes les données démographiques  dans  les

publications Profils des recensements de 1996 et de 1991 pour ces secteurs.

Comme  les  limites  des secteurs de recensement restent  généralement  les

mêmes  d’un  recensement à l’autre, des données comparables pour  les  deux

périodes ont pu être compilées facilement.



Renée  a  appris, au cours d’autres entretiens au sujet de  sa  demande  de

données  avec le personnel de Statistique Canada, qu’elle aurait pu  suivre

de façon plus étroite les limites qu’elle avait tracées en faisant extraire

des données totalisées à un niveau géographique plus détaillé (voir encadré

ci-après), au moyen d’une méthode assistée par ordinateur dans le genre  de

la méthode décrite dans la deuxième partie du cas C présenté ci-après.



        ============================================================

        Conseils à suivre pour les cas plus compliqués

  

        Lorsqu’il   faut  tenir  compte  de  nombreux  secteurs   de

        recensement (ou de nombreux sites), Statistique Canada offre

        un  service  de totalisations automatisées des données.   Ou

        encore,    l’utilisateur   peut   acheter    les    fichiers

        électroniques de données et effectuer les calculs lui-même à

        son entreprise.

     

        On  peut  obtenir des données correspondant  de  façon  plus

        précise  aux  limites des zones de chalandise à  l’aide  des

        données  totalisées à l’échelle des secteurs de dénombrement

        ou  des  côtés d’îlot dans les grands centres  urbains.   Il

        faut  recourir  à cette méthode si les zones  de  chalandise

        sont petites (moins de un ou de deux kilomètres de rayon).

        ============================================================





Cas C : Conception de limites géographiques personnalisées

----------------------------------------------------------

Jill  Stasiuk est planificatrice dans un ministère des Affaires municipales

provincial.   Elle  siège également à un groupe de travail interministériel

ayant  pour  mandat d’examiner un certain nombre de questions  relatives  à

l’aménagement  régional.  Comme elle est une analyste régionale  accomplie,

elle connaît à fond une grande diversité d’outils analytiques et de sources

de  données régionales, et on lui demande souvent de l’aide sur des  sujets

de recherche complexes.  Cette semaine, elle doit répondre à deux questions

:  quelle  est  la  population  d’un segment  de  canton  précis  qui  sera

probablement  annexé par une ville voisine, et quelles sont  les  tendances

démographiques dans une série de districts sanitaires situés dans la partie

sud de la province?



Demande spéciale de compilation démographique

---------------------------------------------

Jill  s’est  d’abord attaquée au dossier de l’annexion.  Une carte  fournie

par un collègue lui indiquait la région devant faire l’objet de l’annexion.

Elle  pouvait  procéder de plusieurs façons pour calculer la population  de

cette région.  Elle pouvait, par exemple, demander au groupe responsable de

la  mise à jour des rôles d’évaluation d’accéder à leur base de données sur

les  propriétés situées dans la région à l’étude.  Dans sa province,  cette

base  de  données inclut également une liste des habitants ainsi  que  leur

âge.  Elle pouvait aussi décider de commander sa propre enquête et demander

à  l’enquêteur  de  parcourir  la région et  d’obtenir  les  renseignements

directement.  Finalement, elle pouvait chercher dans les données du dernier

recensement  les renseignements dont elle avait besoin.  Les trois  options

présentaient des lacunes en ce qui a trait à l’exactitude des données  (les

données  des  rôles d’évaluation et du recensement datant déjà de  quelques

années)  et au coût (la réalisation d’une enquête sur le terrain peut  être

onéreuse).   Elle a décidé d’obtenir les données des rôles d’évaluation  et

du  recensement avant de décider s’il fallait ou non recommander  la  tenue

d’une enquête.



L’utilisation des données du recensement s’est révélée fort  complexe.   En

effet,  en  comparant la carte fournie par son collègue et les  cartes  des

secteurs de dénombrement du recensement pour la région, Jill a constaté que

la  superficie de terrain devant faire l’objet de l’annexion englobait  des

parties de SD.  Dans quelques cas, les limites de la région correspondaient

aux rues dans une zone bâtie; toutefois, même si ces limites fractionnaient

les  SD, Jill savait que Statistique Canada avait aussi codé les données  à

l’échelle  des  côtés d’îlot (un côté de rue entre deux  intersections)  et

pourrait  facilement  extraire ces données.  De  fait,  le  ministère  pour

lequel  elle travaillait disposait du Fichier de données des côtés  d’îlot,

diffusé  pour la première fois par Statistique Canada après le  recensement

de  1991.   Elle  pouvait ainsi faire ses propres calculs  pour  la  partie

urbaine  de  l’annexion  prévue, à l’aide d’un logiciel  approprié  et  des

fichiers  géographiques de référence.  Toutefois, la région  de  l’annexion

prévue comprenait aussi des territoires ruraux qui ne sont pas inclus  dans

le programme des côtés d’îlot.



À  ce moment, elle a communiqué avec le centre régional de consultation  de

Statistique   Canada   pour   faire  appel  au  service   de   compilations

démographiques  personnalisées.  Le personnel de ce service de  Statistique

Canada  utilise  les  registres  des visites  originaux  utilisés  par  les

recenseurs  lors du recensement de 1996 pour déterminer où sont situés  les

ménages.  Il s’agit d’une opération manuelle qui doit être effectuée par le

personnel  de  Statistique  Canada  pour protéger  la  confidentialité  des

renseignements fournis par les répondants.



Établissement de vos propres limites de districts

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La deuxième demande ayant trait aux districts sanitaires était semblable  à

la  première puisque ces districts avaient été délimités sans tenir  compte

des  limites  municipales ni de la géographie du  recensement,  en  vue  de

réduire  au  minimum  les distances des déplacements  pour  se  rendre  aux

hôpitaux  et  aux  cliniques.   Les  totalisations  publiées  standard   du

recensement ne seraient donc d’aucune utilité.  De plus, comme il  y  avait

beaucoup  de  grands  districts, il aurait été peu  commode  de  rechercher

manuellement sur de nombreuses cartes l’emplacement des SD.



En discutant avec le personnel de Statistique Canada, Jill a appris qu’elle

pouvait  demander des extractions personnalisées des données du recensement

pour  des  régions  géographiques  qui  ne  correspondent  pas  aux  unités

géographiques  du  recensement.  La première étape  consistait  à  indiquer

clairement  les  limites des districts sanitaires et  leurs  noms  sur  les

cartes  fournies  par Statistique Canada.  Jill avait  d’abord  fourni  une

carte  routière  provinciale ordinaire sur laquelle elle  avait  tracé  ces

limites  à  l’aide  d’un surligneur.  Toutefois, on n’a pu  utiliser  cette

carte  parce  que,  comme  le  trait du surligneur  était  plus  large  que

certaines  des marques indiquant les villes, on ne pouvait déterminer  s’il

fallait  inclure ces villes ou non.  Pour éviter ce problème, le  personnel

de Statistique Canada fournit des fonds de carte à ses clients.



Les  limites  des  districts sanitaires sont ensuite codées "numériquement"

(voir  l’encadré) à partir de la carte afin de créer un fichier "numérique"

des limites.  Statistique Canada produit ensuite des tracés des limites  et

des  chiffres  de  population pour chaque district  sanitaire,  qui  seront

vérifiés  par  Jill,  avant  de  procéder à  l’extraction  des  données  du

recensement.   Les données seront extraites dès que Jill aura approuvé  les

limites numériques.



     ============================================================

     Géocodage et codage numérique

  

     Le  "géocodage" est la technique utilisée pour attribuer  un

     code  géographique  aux ménages et les  lier  à  de  petites

     unités  géographiques aux fins de l’extraction des  données.

     Par  exemple, les adresses de clients peuvent être géocodées

     en  appariant  leur  code postal aux  régions  géographiques

     établies  par  Statistique Canada à  l’aide  du  Fichier  de

     conversion   des   codes  postaux.   Ainsi,   les   fichiers

     d’adresses  des  clients  peuvent être  totalisés  selon  la

     géographie  du  recensement; on peut  ensuite  examiner  les

     données  démographiques correspondantes pour les régions  où

     demeurent les clients.

     

     Statistique Canada procède au géocodage des ménages  en  les

     liant  au point représentatif du côté d’îlot dans les grands

     centres urbains (régions pour lesquelles Statistique  Canada

     produit  des  fichiers  informatisés des  rues  et  d’autres

     caractéristiques du réseau routier; voir le  terme  Fichiers

     du  réseau routier), ou au point représentatif du secteur de

     dénombrement (SD) dans les petites régions urbaines  et  les

     régions  rurales.  Cette technique permet de  relier  toutes

     les  données  du  recensement pour les ménages  à  un  point

     représentatif de SD ou de côté d’îlot spécifique.

     

     Le  "codage  numérique"  consiste à  convertir  des  données

     cartographiques sur papier en données numériques.  Il s’agit

     de la première étape d’une opération d’extraction de données

     statistiques   pour   des  régions  non   normalisées.    Un

     traitement informatique permet alors d’extraire les  données

     pour  une  région  donnée.  Cela consiste  habituellement  à

     déterminer  si le point représentatif se situe à l’intérieur

     ou à l’extérieur des limites numérisées (voir l’illustration

     ci-après).  Si le ou les points représentatifs sont situés à

     l’intérieur de la région, toutes les données pour le  SD  ou

     le  côté  d’îlot  sont  incluses.  Nota  :  Les  données  du

     recensement  sont  liées  à chaque  côté  d’îlot  (pour  les

     régions  incluses  dans le programme du  Fichier  du  réseau

     routier)  et à chaque secteur de dénombrement.  Ce processus

     de  liaison complexe permet l’extraction des données sur les

     régions non normalisées comme sur les régions normalisées.

     ============================================================

     



Cas D : Promotion d’un magasin de détail par la commercialisation directe

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Kim  et  Carol Lee sont propriétaires d’un magasin de jouets haut de  gamme

dans  un centre commercial de la région de Vancouver.  Au cours des années,

elles  se sont assuré une clientèle fidèle parmi les personnes habitant  le

quartier  autour  du  centre commercial.  Elles  aimeraient  étendre  leurs

activités  en  ajoutant  un service de commande par correspondance.   Elles

croient  fermement à l’importance de la promotion et voudraient  promouvoir

leur  magasin  dans  les  secteurs avoisinants en ayant  recours  à  de  la

publicité  directe.  Carol décide de prendre en charge la planification  de

la campagne de promotion.



Après  avoir  discuté  de la stratégie à adopter avec  le  personnel  d’une

agence  de  publicité, Carol choisit de faire une distribution de dépliants

publicitaires dans la région avoisinante pour promouvoir le magasin.



Planification  d’une  campagne de distribution de  dépliants  publicitaires

dans les environs d’un magasin



Carol  a  décidé  de faire distribuer des dépliants dans  le  voisinage  du

magasin pour profiter du coût avantageux à la pièce des envois sans adresse

même si ce type de courrier est moins susceptible d’attirer l’attention  du

résident  que  le courrier adressé personnellement.  Carol  téléphone  tout

d’abord au bureau de poste pour connaître les directives à suivre en ce qui

a  trait à la distribution de dépliants.  Elle téléphone ensuite au  centre

commercial  pour savoir si d’autres magasins ont déjà réalisé une  campagne

de  distribution  de  dépliants  du  même  genre.   Elle  apprend  que  les

propriétaires de la boutique de cadeaux ont fait une campagne à  l’occasion

de  Noël  mais  qu’ils ont fait appel à une entreprise de  distribution  de

dépliants  plutôt qu’au bureau de poste.  Après avoir comparé les  prix  et

tenu compte d’autres facteurs, elle opte pour le service postal parce qu’il

y  a  beaucoup d’immeubles d’appartements dans le secteur et il lui  semble

que  les  facteurs prendront davantage soin de livrer le dépliant  dans  la

boîte aux lettres de chaque appartement.



Au cours de ses discussions avec le représentant du service de la publicité

par  correspondance du bureau de poste, ce dernier lui demande  de  décider

quels quartiers inclure dans sa campagne.  Il lui montre une carte des  RTA

(les  régions  de  tri d’acheminement sont des districts postaux  qui  sont

identifiés par les trois premiers caractères du code postal).  Il s’agit de

territoires délimités aux fins de la livraison du courrier.



On  a  ensuite demandé à Carol de préciser quelles RTA elle voulait inclure

dans  sa campagne.  Elle choisit comme critère la distance tout en essayant

de    cibler   certains   secteurs   en   fonction   des   caractéristiques

démographiques.  Elle sait par expérience que son magasin intéresse  autant

les  grands-parents  que les parents et les enfants.  Étant  donné  qu’elle

vend des produits haut de gamme, elle choisit certains quartiers plutôt que

d’autres  en  fonction  de  l’âge,  du  revenu  et  de  la  situation   des

particuliers dans la famille.  Afin de choisir les RTA qui conviendront  le

mieux  à  sa  campagne de promotion, elle consulte une carte  pour  trouver

celles  qui correspondent aux quartiers choisis, et comme elle doit choisir

les  RTA  qui seront incluses et celles qui seront exclues, elle décide  de

consulter  leurs profils démographiques dans la série Profils  des  RTA  du

recensement  de 1996.  Elle fait son choix en tenant compte du  coût  à  la

pièce,  des  taux de succès probables et de son budget.  En se fondant  sur

l’expérience acquise avec le temps, Carol a pu améliorer la liste  des  RTA

incluses.



Pour   mieux  planifier  l’envoi  de  matériel  de  promotion,  il  fallait

déterminer  l’étendue exacte de la zone de chalandise du magasin,  c’est-à-

dire de la zone où habitaient la majorité de leurs clients.  Bien que Carol

et  Kim  en aient une idée générale, elles ont décidé de vérifier  si  leur

perception  était  exacte à l’aide d’une simple enquête  menée  auprès  des

clients  qui fréquentaient le magasin.  Elles ont accroché sur  un  mur  un

plan montrant le secteur de la ville où est situé le magasin et ont demandé

à chaque client qui a visité le magasin au cours du mois suivant d’indiquer

sur  la  carte au moyen d’une épingle l’emplacement de sa maison ou de  son

appartement.   Il  suffisait ensuite de dessiner  des  limites  autour  des

secteurs où il y avait une forte concentration de clients et de modifier en

conséquence la liste des RTA choisies.



Solution de rechange aux cartes de localisation et de pointage

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Il  est  facile de réaliser une enquête auprès des clients d’un magasin  de

quartier  au  moyen d’un plan et d’épingles, mais, dans  de  nombreux  cas,

cette  solution se révèle peu pratique.  Les commerçants qui possèdent  des

connaissances en informatique peuvent adapter cette méthode en  se  servant

d’un programme de cartographie informatisée et du Fichier de conversion des

codes  postaux  (FCCP)  de  Statistique Canada.   Ce  fichier  contient  un

ensemble de coordonnées géographiques correspondant aux codes postaux à six

caractères  au  Canada.   On peut donc, après avoir effectué  l’appariement

avec le FCCP, introduire dans un programme de cartographie informatisée une

liste des clients classés selon leur code postal; le programme représentera

graphiquement  les  endroits  d’où viennent les  clients  selon  leur  code

postal.   On  peut  aussi  demander  à Statistique  Canada  ou  à  certains

distributeurs secondaires d’effectuer cette opération.



Cas E : Mise en place d’un système de cartographie assistée par ordinateur

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Jim  Thompson  vient  de  commencer un nouvel emploi  dans  le  service  de

l’immobilier   d’un   grand  magasin  de  détail  à   succursales.    Comme

l’entreprise  a  acquis  récemment  un logiciel  de  cartographie  afin  de

planifier  les  parcours de distribution, Jim s’est  demandé  s’il  pouvait

l’utiliser  pour  planifier  l’emplacement  des  futurs  magasins  et   les

campagnes  de  promotion des magasins.  Il avait travaillé auparavant  pour

une société d’études de marchés qui utilisait une diversité de systèmes, et

connaissait donc bien les diverses applications possibles, mais il  n’avait

jamais élaboré un système en entier.



En  lisant  la  documentation technique du logiciel acheté par  son  nouvel

employeur,  il a constaté que ce logiciel présentait plusieurs possibilités

en  matière  de cartographie et d’analyse.  À la lumière des renseignements

fournis  dans cette documentation et de son expérience dans le domaine,  il

savait   qu’un  logiciel  cartographique  était  un  excellent  outil   qui

permettait  de  présenter  l’information  visuellement  et  d’analyser   de

nombreuses  questions relatives à l’emplacement géographique.  Son  nouveau

progiciel  semblait  présenter toutes les caractéristiques  voulues  et  il

était impatient de l’utiliser.



Comme  l’objectif  premier  de  l’entreprise lorsqu’elle  avait  acquis  le

logiciel  était de déterminer les meilleurs trajets en vue de la livraison,

les  seuls renseignements géographiques stockés dans le système étaient une

série de fichiers de rues obtenus auprès de Statistique Canada : le Fichier

du réseau routier (FRR).  Il s’agit d’un fichier informatique très détaillé

qui  contient les rues et les traits physiques principaux de la plupart des

grandes villes canadiennes, y compris les parties urbaines des RMR  et  des

grandes AR.



Toutefois,  Jim  devait  être en mesure de représenter  les  régions  selon

lesquelles   les   données  du  recensement  sont   publiées,   comme   les

municipalités  et  les secteurs de recensement.  Il  a  constaté  que  s’il

pouvait tracer lui-même les limites des régions qu’il voulait analyser,  il

ne  pouvait  par contre produire une carte du Canada présentant les  comtés

(divisions  de recensement) puisqu’il n’avait pas les fichiers des  limites

et ne voulait pas tracer lui-même les limites de 288 DR.



Pour  représenter quelque chose géographiquement, on a besoin  de  fichiers

numériques des limites.  Il s’agit de coordonnées informatisées codées  qui

permettent   de  tracer  des  points  et  des  lignes  et  d’afficher   les

renseignements  relatifs  à  ces coordonnées.  Comme  chaque  progiciel  se

présente dans un format particulier, il importe que ces instructions soient

codées  sous une forme compatible.  Jim savait donc qu’il devrait s’assurer

que  les  fichiers des limites achetés pourraient être transformés par  son

système si leur format n’était pas déjà compatible avec son logiciel.



Jim  devait  tout  d’abord décider quels fichiers  des  limites  il  devait

acquérir.  Sachant qu’il devrait faire de nombreuses analyses à l’aide  des

données  du  recensement,  il se devait de choisir  des  fichiers  qui  lui

permettraient   d’afficher   la  plupart  des   unités   géographiques   du

recensement.



      ====================================================================

      Comment  la  cartographie assistée par ordinateur et les  systèmes

      d’analyse   géographique  peuvent  être  utiles  à  la   recherche

      démographique

  

          Ces  systèmes  offrent actuellement plusieurs  possibilités,

          notamment :

  

   

       -  établissement de cartes de répartition par points  des

          données du recensement et des clients, de cartes ombrées (cartes

          choroplèthes), de cartes de répartition par colonnes, de cartes

          en relief, etc.;

       -  détermination de l’étendue de la zone de chalandise d’où

          provient x % de la clientèle;

          calcul  et délimitation la plus efficace possible  des

          territoires  de  vente, compte tenu de l’emplacement  des

          détaillants, des concurrents et des clients;

      -   superposition de diverses répartitions et  des  traits

          géographiques;

      -   combinaison de modèles démographiques tels que les équations

          de projections démographiques avec des présentations visuelles

          des données;

      -   combinaison des analyses statistiques avec des graphiques

          comme les diagrammes circulaires et les diagrammes de dispersion;

      -   extraction et calcul de données démographiques pour des

          régions géographiques dessinées par l’utilisateur (en fonction de

          limites codées numériquement ou dessinées directement sur

          l’écran);

      -   calcul de distances, tracé de routes, calcul de la densité

          de population.

        

      Vous  devriez examiner les possibilités offertes  par  votre

      propre  progiciel  de cartographie ou système  d’information

      géographique (SIG) car elles varient énormément.

      =====================================================================





Jim  a appris en téléphonant au fournisseur du logiciel (il aurait pu  tout

aussi  bien  communiquer  avec Statistique Canada) que  Statistique  Canada

produisait  des  fichiers  cartographiques numériques  (FCN)  pour  presque

toutes les unités géographiques pour lesquelles les données sont diffusées,

notamment les provinces, les divisions de recensement, les circonscriptions

électorales fédérales, les subdivisions de recensement, les subdivisions de

recensement unifiées, les régions urbaines, les secteurs de recensement  et

les  secteurs de dénombrement.  Après avoir examiné quelles données avaient

été  analysées par l’entreprise par le passé, Jim a choisi de  se  procurer

d’abord  les  fichiers  des  limites  des  secteurs  de  recensement,   des

subdivisions de recensement et des divisions de recensement.



Jim  s’est  aussi  rendu  compte qu’il aurait  besoin  d’autres  genres  de

fichiers  géographiques.   Il  voulait être  en  mesure,  par  exemple,  de

représenter  graphiquement l’endroit d’où venaient les  clients.   Pour  ce

faire,  il  lui  fallait pouvoir représenter graphiquement une  adresse  de

voirie.   Le  Fichier de conversion des codes postaux (FCCP) de Statistique

Canada, qui contient les coordonnées "x,y" pour les secteurs définis  selon

les  codes  postaux (formés de six caractères), peut être utilisé  par  des

logiciels  de  cartographie pour représenter graphiquement un  emplacement.

Il s’agit habituellement, dans les régions urbaines, d’un côté de rue situé

entre  deux intersections consécutives.  De fait, à l’aide du FCCP, il  est

possible de représenter automatiquement une liste de codes postaux sur  une

carte, par des points indiquant un emplacement approximatif.



Jim  pouvait  déjà  analyser des données selon un niveau géographique  fort

détaillé  parce qu’il utilisait le Fichier du réseau routier.   Il  a  donc

choisi  d’utiliser le FCCP, qui lui permettait de détailler ses données  au

niveau  du  côté d’îlot dans les régions urbaines.  En d’autres termes,  il

voulait  pouvoir positionner les emplacements où se trouvaient ses  clients

au côté d’îlot près.



Si Jim était parti de zéro dans son incursion dans la cartographie assistée

par  ordinateur, il aurait dû prendre un certain nombre de décisions  clés.

Certains  logiciels de cartographie sont offerts uniquement comme logiciels

autonomes;  leur  utilisateur doit donc acquérir en plus  des  fichiers  de

limites   et   de   données.   Certaines  entreprises  qui  commercialisent

principalement des logiciels de cartographie peuvent aider les clients dans

le  choix  des  fichiers  de  données et de  limites,  alors  que  d’autres

entreprises vendent ensemble le logiciel et les fichiers de données  et  de

limites.  D’autres systèmes de cartographie et d’analyse sont vendus  comme

des  progiciels  complètement  intégrés  qui  présentent  des  possibilités

d’analyse,  de  cartographie et de traitement graphique et qui  contiennent

également  des données.  Seuls les organismes qui ont passé un  contrat  de

licence  avec  Statistique Canada peuvent vendre ou fournir selon  d’autres

arrangements des fichiers de données ou de limites élaborés par Statistique

Canada.